Les chevaux ont cette faculté d’être des êtres extraordinaires et fascinants qui comprennent l’humain bien plus que l’humain ne se comprend lui-même. C’est pourquoi au quotidien, on peut s’aider du cheval pour évoluer et se remettre en question quotidiennement.
Imagine…
Tu arrives aux écuries, enthousiaste à l’idée de monter et de passer du temps avec ton cheval. Seulement ta journée au boulot ne s’est pas très bien passée, tu as accumulé du stress et de la tension au fur et à mesure que les heures passaient. La vie faisant, tu n’as que peu de temps à consacrer à ton compagnon. Ta séance doit donc bien se passer, même si au fond de toi, tu sais que ça ne sera pas le cas…
Et là, tout comme tu t’y attendais, ton cheval est difficile, cela t’énerve car tu n’as pas de temps à perdre et que tu aimerais clôturer ta séance le plus vite possible. Mais comment arriver à quelque chose de positif étant donné que tout se passe mal ?
Analysons la situation
En arrivant près de ton compagnon, tu lui as transmis le stress et la tension accumulés pendant la journée. Pompom ne se sent donc pas très bien et absorbe ces émotions. En plus de cela, tu es agacé car ça doit aller vite et que « Tu n’as pas de temps à perdre ».
Mais quel est la notion de temps à perdre pour ton équidé ? Le cheval, contrairement à nous, vit dans l’instant présent et n’a donc pas la même notion du temps que nous. Tu lui transmets du stress et après, tu voudrais que cela se passe bien ? As-tu pensé que tes pensées négatives pouvaient avoir une influence sur son comportement à lui ?
Il n’a peut-être pas envie d’être près d’une personne tendue. Il préfère peut-être que tu prennes une bonne bouffée d’air, que tu respires et que tu reviennes 1h plus tard (voir même le lendemain) avec la tête vide.
Le cheval est ce que j’appelle un être éponge c’est-à-dire qu’il va prendre nos émotions et régir à celles-ci. Je pense que l’on a déjà tous connu la situation où notre cheval à peur de quelque chose. On appréhende donc le passage du coin X car on sait que notre monture va avoir peur. Finalement, on en arrive au point où on appréhende tellement que le cheval ne passe plus et on demande à notre coach de le monter. Et là, on remarque que Pompom passe partout…
Pourquoi ?
Car Pompom absorbe les émotions de la personne qui est sur son dos. Si son cavalier a peur, il va donc avoir peur. Par contre, si le cavalier est serein, il y a de grandes chances que Pompom fasse confiance à la personne sur son dos et passe sans problème à l’endroit tant redouté.
Cela nous prouve que les chevaux réagissent à nos émotions. Il faut donc que nous, être humain, nous puissions contrôler nos émotions afin que la relation que nous avons avec notre cheval se passe pour le mieux. C’est pourquoi parfois, il vaut mieux « perdre » une séance et aller faire brouter son cheval, plutôt que de le monter. Rien de bon ne sortira d’une séance où l’humain est sous pression. Dans ces cas-là, il vaut mieux profiter d’un moment partagé ensemble en faisant un bon pansage, une balade à pied ou en passant simplement du temps avec lui.
C’est bien tout ça mais…
Comment être maître de ses émotions ?
Beaucoup de cavaliers professionnels le diront.
Pour améliorer notre équitation, nous devons être maître de nos émotions. Pour cela, il existe plusieurs techniques comme la méditation, le yoga, la respiration centrée etc.
Il appartient à chaque cavalier à trouver la technique qui lui correspond et avec laquelle il se sent le mieux. Si tu n’as jamais pratiqué cela, youtube regorge de tutoriels en tous genre. N’aie donc pas peur de te lancer en faisant une petite recherche sur cette plateforme, jusqu’à ce que tu trouves ton bonheur.
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