Je m’appelle Eugénie, je suis née en 1990 en Belgique où j’ai commencé l’équitation à l’âge de 7 ans. Ma passion a débuté lors d’un stage dans un poney club et dès les premiers jours, je suis tombée amoureuse de ces êtres exceptionnels à 4 jambes. Petite, j’ai continué les stages et mes parents -voyant que j’aimais ça- mon inscrit dans un manège afin que je puisse monter à cheval de manière régulière.
En dehors de l’équitation, j’ai eu une passion pour la photographie. Discipline pour laquelle j’ai été diplômée en 2011. Après mon cursus en photo, j’ai étudié la communication dans une haute école à Bruxelles. J’ai ensuite cherché un travail dans ce domaine mais les chevaux m’ont rappelé à eux…
Quel est mon parcours professionnel ?
Après mes années d’études, j’ai eu la chance de partir travailler en tant que groom pour le spectacle équestre Cavalia. J’ai passé 6 mois en Chine à prendre soin des chevaux qui m’étaient confiés. Ensuite, je suis rentrée en Belgique et je me suis formée à la voltige cosaque. Ceci m’a permis d’aller travailler comme voltigeuse à Efteling, un spectacle géré par le Puy du Fou International.
Après cette période dans le spectacle, j’ai déménagé au Portugal où j’ai étudié le dressage classique. Là-bas, j’ai eu la chance d’apprendre avec Goncalo Linhas, un excellent cavalier portugais. Sur place, j’ai aussi bien dressé des jeunes chevaux que des chevaux plus avancés, allant jusqu’à la haute école.
C’était pour moi un moment privilégié que de pouvoir apprendre et monter de si bons chevaux.
Aujourd’hui, je suis de retour en Belgique où, en plus de donner des cours et dresser des chevaux, je continue mon apprentissage avec Hélène Arianoff, une ancienne élève du maitre Oliveira.
Quelles sont mes influences ?
J’aime le dressage classique, celui qui met en avant la légèreté et qui laisse une place au cheval. Ce qui me préoccupe en premier, c’est le bien-être de nos compagnons, que ce soit au travail ou dans leur environnement de vie. Je considère chaque cheval comme un être à part entière et chaque entraînement est adapté à chacun. Je me sers aussi de la liberté pour créer un lien plus étroit avec mes compagnons de travail.
Dans les cavaliers qui m’inspirent, il y a notamment Nuno Oliveira, Michel Henriquet, Hénlène Arianoff, Goncalo Linhas, les Valença mais aussi Emilie Haillot ou encore Andy Booth.
« Je demande aux cavaliers […] de regarder leur monture lorsqu’ils mettent pied à terre après une séance de travail, de contempler son œil et de faire un examen de conscience pour se demander s’ils ont bien agi envers cet extraordinaire être vivant. »
Nuno Oliveira
24 octobre 2022 at 19 h 52 min
Merci pour ce magnifique partage